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Pour une république souveraine laïque et sociale

Nos principes

Nation & République Sociale s’est constituée en raison du délitement des forces politiques consacré par l’élection présidentielle de mai 2017. Rien ne semble sérieusement s’opposer, désormais, au néolibéralisme tel que l’institue l’Union européenne et notre élite dirigeante. La Nation, en tant que constitution démocratique du peuple, l’État social, comme propriété de ceux qui n’en ont pas (ou trop peu), le Travail, comme moment démiurgique de l’activité humaine, et la Nature, d’où nous venons et que nous ne pouvons endommager, tout cela donc est menacé par la démesure des forces capitalistes qui ne sont plus suffisamment contenues.

Un certain nombre de principes sont directeurs de NRS :

Revivifier le débat public, par la promotion de l’idée républicaine à la française, c’est-à-dire combattre le monarque qui est en chacun de nous et le désir de servitude volontaire qui peut tous nous habiter, de façon à établir les conditions d’une égale liberté de tous.

Développer une idée nouvelle : le compatriotisme. Il n’est pas de République, en effet, sans des vertus politiques nous liant les uns aux autres et nous rendant cosouverains et responsables les uns des autres.

Illustrer le lien profond entre souveraineté et république, la première n’étant autre que la puissance qui habite la seconde. Ainsi les citoyens comprendront le lien entre le démembrement de la République et les transferts de souveraineté.

Mobiliser les enseignements de l’économie politique pour réussir une politique ambitieuse de satisfaction des besoins sociaux. Contre les démagogies : l’homme n’est libre que lorsqu’il connaît le coût de ses idéaux. C’est pourquoi la question monétaire devra être reposée : contre l’usurpation par l’oligopole bancaire, redonner à la société la capacité de faire la monnaie.

Reconsidérer le travail, comme un puissant facteur d’intégration à la société et son appropriation par les salariés comme la source même de leur émancipation. Cela suppose d’analyser le travail comme une triple expérience – subjective, objective et collective – qu’il convient de valoriser et de porter dans le débat public.

Lutter pour la laïcité : l’émancipation du peuple implique le rejet des prétentions politiques du religieux. Il faut, en même temps, combattre le communautarisme, car les communautés construites par certaines idéologies religieuses ou raciales brisent le peuple et affaiblissent la Nation.

Retrouver le goût du féminisme, à une époque où les clercs veulent occulter les dangers que l’obscurantisme fait courir à l’émancipation (déjà insuffisante) de la femme.

Expliquer que l’acte de production est, en son essence, une coopération entre égaux, où la hiérarchie ne s’impose qu’en raison de sa seule efficacité et où prédomine dans les organisations, le principe de subsidiarité.

Contester l’actuel ordre européen actuel et toutes les hégémonies à prétention mondiale qui nuisent aux droits humains et aux existences libres des nations.

Penser la vie bonne, le bien commun, ainsi que le juste prix, l’un des moyens de réaliser l’un et l’autre, dans le cadre d’une habitation raisonnée du monde.